Justification:

Illustrations:

Loin de l’humidité générée par les forêts tropicales brésiliennes, le soleil déclinait à l’horizon, laissant derrière lui une palette de couleurs flamboyantes qui enflammait le ciel du Grand Canyon. L’air chaud et sec, teinté de la sagesse des peuples Amérindiens, s’insinuait entre les parois abruptes du canyon. Les légendes racontaient que ce lieu, généré procéduralement, abritait des esprits de la nature, gardiens silencieux de cette merveille géologique. Cela n’avait pas de quoi intimider l’inspectrice, cheffe d’escouade de ce donjon amerindien.

— Vamos. On va se le faire ce donjon.
Motiva-t-elle les troupes qui la suivirent.

Elle avait dans son équipe une belle bande de bras cassés. Les uns se plaignaient déjà de la température, les autres de l’ambiance désertique, s’attendant à pouvoir buter du mob dès le départ. L’inspectrice n’avait que faire de ces boulets, de toute façon ils survivaient rarement. Mais, dans le lot, elle remarqua un chasseur étrangement silencieux. @Ukko Jaakkola se démarquait par sa grande taille, en comparaison avec la policière. Cela l’intriguait. Elle s’adressa à lui, curieuse. Il portait une capuche ainsi qu’un masque qui cachait entièrement son visage. Dans la police, on n’aimait pas les masques.

— Eh, toi. Tu viens d’où ? Présente toi.
Elle ne lui laissa pas le choix, lui barrant la route en posant ses mains sur ses hanches, ce qui mit son insigne bien en évidence. En attendant sa réponse, elle s’alluma une clope, comme si de rien était.

Au fond, derrière les rochers de pierre rouge, ils purent apercevoir un troupeau d’Elpis : ce serait leur premier obstacle.

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tour 1 santé : 70/70vigueur: 3/3

potion de soin

— Préparation 0

volée soudaine saut vaporeux



— FORCE E
— CONSTITUTION F
— INTELLIGENCE F
— VOLONTÉ F
— AGILITÉ F



Ukko réflechit à ce qui l'a amené dans ce donjon, et répond à la question de Batista, avant d'en poser une à son tour. Il considère la situation avec enthousiasme.  


Après le Japon, l’Amérique avait été particulièrement dépaysante. Les gens y étaient plus bruyants. Plus des gens, en fait. Ils étaient plus. Plus tout. C’était un bon résumé. Et après cet endroit, son cousin pauvre l’appelait, le Mexique et ses grandes plaines poussiéreuses. L’endroit n’avait jamais été particulièrement tenu : il lui rappelait un peu sa propre partie du pays. Loin des grandes métropoles étranglées, loin des citadins, loin de tout. C’était bien. C’était bon. On l’avait rapidement mené à l’entrée du donjon, et l’équipe s’y était rapidement engouffrée. Tout avait été fait rapidement, contrastant lourdement avec le côté procédurier des nippons et l’obsession compétitive des américains. Leur meneuse était une brésilienne, policière et sévère, sèche comme une badine d’instituteur. Quelques pas seulement pas après leur entrée dans le donjon, elle avait décidé que c’était le bon moment pour se présenter. Pas avant, pas après, mais maintenant. C’était une approche intéressante, et elle se campa devant lui, les mains sur les hanches. Il ne doutait pas qu’elle puisse lui casser les genoux si l’envie lui en prenait, mais elle avait l’air d’une lycéenne en plein caprice. Il supposait que parfois, les apparences étaient trompeuses. Elle lui demanda de se présenter, et il se demanda s’il était si nécessaire que ça de faire un tel spectacle pour une requête aussi triviale. Déformation professionnelle, peut-être. Il n’était pas sûr : la brésilienne avait fait l’effort d’interjeter pour les motiver (malgré son manque d'entrain), montrant la volonté d’au moins essayer de paraître proche et sympathique. Il leva, lentement, ses mains en signe d’apaisement.

« Le nom est Ukko Jaakkola. Je viens de la Finlande, et si je parle pas dans la maîtrise de l’anglais, je la comprends bien. Enchanté de connaître toi. »

Baissant lentement une main, il lui présenta, pour qu’elle puisse la serrer. Le geste universel d’apaisement. Un moyen de montrer qu’on était pas armé. Qu’on était sans mauvaise intention. Il n’était pas sûr que tout ça s’applique en ce moment parfaitement à lui, mais ça ne coûtait rien de faire un effort.

« Tu as plan de l’action pour créatures en face ? »

Outre le fait que cela lui semblait une très bonne question pour établir un rapport de coopération - il se plaçait implicitement sous son égide, et lui rappelait également qu’il était en plus de ça fermement dans son camp - il était réellement curieux. S’il avait au début été particulièrement circonspect quant à la nécessité que son gouvernement avait trouvé de le faire voyager aux quatre coins de la planète, il avait pu sur le terrain constater l’efficacité de la méthode. Certes, il aurait pu boucler plus de donjons en restant en Finlande. Moins de temps de trajet, moins de difficultés à communiquer, moins de période dédiées à la paperasse. Mais l’expérience qu’il retirait de ces expéditions, le savoir-faire dont il s’imprégnait, cela en revanche il n’aurait pas pu l’obtenir autrement.

Et les possibilités ainsi ouvertes étaient plus qu’appétissantes.

Il n’était toujours pas certain de ce qui avait pu pousser ses responsables à le choisir lui pour une telle opportunité, mais il savait en revanche une chose : si la personne en face de lui se révélait capable de lui transmettre la moitié de ce que ses précédentes expériences avaient pu lui transmettre, il ne perdrait pas ici son temps ; il ne doutait aucunement que ce soit le cas ; la policière ne semblait pas particulièrement vouloir le faire, mais lui savait comment observer les autres. Comment apprendre d’eux. Comment les comprendre.

Le souffle du désert mexicain portait avec lui le parfum sec de la poussière et du mystère. Ukko, venu de la lointaine Finlande, et Batista, venant de par-delà la forêt tropicale, sur les côtes brésiliennes, se trouvaient maintenant en territoire étranger, parmi les vastes plaines du Mexique. Les contrastes avec les contrées qu’ils avaient précédemment explorées semblaient plus marquées que jamais. Les États-Unis, une cacophonie bruyante, l’avaient précédé, et maintenant le Mexique s’étalait devant eux avec ses grandes étendues poussiéreuses.

La lumière du soleil déclinait doucement à l’horizon, projetant des ombres mystiques sur les parois du donjon. L’aventure se déroulait, mélange de cultures, de compétences et de mystères. Ukko Jaakkola, le chasseur venu du nord. Bastista Lobos, la policière sudaméricaine. Tous deux accompagnés de joueurs japonais et américains, donnaient à ce donjon des saveurs mondaines.

L’entrée du donjon, un portail vers l’inconnu, se dressait devant l’équipe. L’efficacité brésilienne contrastait avec la procédure japonaise et la compétitivité américaine. La meneuse, policière sévère, défiait toute attente en se présentant sèchement devant Ukko. Ses yeux perçaient, scrutant au-delà des apparences. La Finlande et le Brésil semblaient se rencontrer dans cet échange étrange.

Ukko, avec sa présence calme et sa maîtrise limitée de l’anglais, se présenta à la brésilienne. Ses mains levées en signe d’apaisement, il offrit une poignée de main, geste universel de bonne volonté. La communication était la clé, même dans ces terres étrangères, et le chasseur mystérieux semblait déterminé à établir un rapport coopératif. Cela plaisait à l’inspectrice, dont l’anglais n’était pas parfait non plus.

La question qu’il posa ensuite montrait à la fois sa volonté de coopérer et sa soif de savoir. Il cherchait à comprendre la manière dont les différentes personnalités abordent ces mystérieux donjons, comment ils se préparaient face à l’inconnu.

Batista, bien que sévère en apparence, esquissa un sourire. Elle appréciait les esprits curieux.
— Claro, Ukko. Nous avons des protocoles bien établis pour affronter les créatures à l’intérieur du donjon. La prudence est essentielle, et la communication est cruciale. Nous devons anticiper les comportements, réagir rapidement et nous adapter aux revirements de situation. Malheureusement, il faut aussi se méfier de ses coéquipiers, ils ne sont pas toujours à la hauteur.

La policière brésilienne, tout en guidant l’équipe à travers les dédales du donjon, continuait à partager ses connaissances. Ukko restait un élément attentif, captivé par chaque détail. Le désert mexicain, avec ses secrets enfouis dans le sable, devenait le terrain d’une nouvelle leçon. Cependant, cela était sur le point de changer, étant donné la présence des premiers mobs.

— Tu vois, par exemple, cette meute d’Elpis, nous devons nous en débarrasser avant qu’ils ne nous remarquent…
Lui expliqua-t-elle.

Ni une ni deux, la louve s’implanta une rune rouge dans la main, avant de s’élancer vers la meute de loups.
— Suivez-moi ! On va leur faire leur fête !

Résumé:

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tour 2 santé : 70/70vigueur: 0/3

potion de soin

— Utilisation de la rune volée soudaine pour 2 de vigueur, plus une attaque normale 3

volée soudaine saut vaporeux



— FORCE E
— CONSTITUTION F
— INTELLIGENCE F
— VOLONTÉ F
— AGILITÉ F



Ukko suit Batista, et à l’approche des créatures, une fois remarqué par celles-ci, active sa rune de volée soudaine, avant d’envoyer une autre attaque, blessant grièvement un des elpis. Puis, il surveille la façon dont se déroule le début du combat, cherchant où frapper.


Il avait visiblement réussi à apaiser la policière. S’il faisait trop souvent mauvaise première impression (les gens pensaient souvent que son masque à gaz servait à dissimuler son identité, quand cette dernière était scrupuleusement renseignée dans les éternels formulaires administratifs qu’appréciaient invariablement chaque pays), il pensait sincèrement qu’il gagnait à être connu. Il était sympathique, aimable et toujours très poli. Presque toujours. Il nota tout de même qu’elle n’avait pas jugé utile de lui retourner son salut. Pas de bonjour, pas de retour de poignée de main, pas de nom donné. Même s’il connaissait le nom de la responsable de leur donjon, il imaginait qu’un autre que lui se serait formalisé de cette attitude cavalière. Mais il était, comme établi précédemment, magnanime et adorable, comme un ours en peluche, ou un bébé dauphin. Il se contenta donc de hocher doucement de la tête quand elle prit la peine de lui expliquer ses méthodes de travail. Prudence et communication, d’abord. Il n’était pas certain qu’elle soit la plus à l’aise dans ces domaines, mais il ne jugea pas pertinent de commenter. Anticipation et méfiance à l’égard des potentiels boulets, ensuite. Ca semblait déjà plus approprié, et il hésita un instant, se demandant s’il devait y comprendre quelque chose. Parmi tous les gens du groupe, c’était lui qui avait éveillé sa méfiance. Etait-il catégorisé comme poids mort ?

Il n’eut pas le temps de réellement réfléchir à cette possibilité. Leur meneuse lui désigna la meute de monstres qui leur faisait face, lui expliquant la nécessite de se débarrasser d’eux avant qu’ils ne soient remarqués. Ukko doutait que ce soit réellement possible : le canyon n’offrait pas réellement de couverture efficace, et leur groupe de dix était sans doute loin de compter uniquement des experts de la traque et de la dissimulation en milieu désertique. Là encore, il ne commenta pas. Il était là pour apprendre, et peut-être aurait-il le droit à quelque surprise. Elle conclut son discours en sonnant le début des hostilités, invitant le reste du groupe à la suivre dans sa course au combat. Ukko obtempéra, s’assurant de rester derrière elle. Il préférait le combat à distance, et n’était pas sûr de son plan.

Peut-être avait-elle une méthode particulière pour éliminer leurs ennemis. Ou peut-être était-ce une sorte d’hyperbole, un genre de déclaration qui voulait dire qu’il fallait leur rentrer dedans avant qu’ils ne puissent réagir. Tout ça était très compliqué, et Ukko se rappela soudainement pourquoi il avait si longtemps considéré avec méfiance la profession de chasseur, malgré sa similarité avec son occupation précédente. Les choses étaient rarement aisées, dans un donjon.

Il prépara tout de même ses armes, détendant un peu la chaîne qui reliait sa hache et son crochet, et se saisissant d’une poignée de couteaux de lancer. Si les bêtes, effectivement, réagirent à leur approche, il dut avouer que ce fut plus tard qu’il ne se l’était imaginé. Peut-être le soleil qui tapait leurs crânes poilus avait-il engourdi leurs sens, ou peut-être étaient-elles déjà repues et balourdes. Activant sa propre rune, il envoya une première volée de projectiles, rapidement suivie de deux autres. Il eut la vive satisfaction de voir la plupart d’entre eux toucher leur cible, se plantant dans le flanc d’un animal qui lui avait semblé parmi les moins vigilants. Son sang coula en bouillons épais de son torse, maculant la poussière du sol pour en faire une boue épaisse, et le reste des bêtes, conforté dans son impression du groupe d’intrus, se releva rapidement dans un concert de feulements courroucés.

Ukko, lui, ralentit sa course, et prépara son arme principale, cherchant déjà dans les premiers échanges qui opposaient les monstres et les chasseurs une ouverture qu’il puisse utiliser pour continuer de se rendre utile. Gardant un œil particulièrement attentif sur leur meneuse, il chercha aussi à estimer ses capacités. Il avait rapidement appris que ce rôle - sans grande surprise - était central et essentiel. La qualité de celui qui l’occupait déterminait de façon disproportionnée les chances de survie du reste de l’équipage. Et si la jeune femme lui inspirait une certaine confiance, il préférait ne pas se fier à ses premières impressions.

Il n’était pas particulièrement utile pour discerner rapidement qui était qui, et qui pouvait quoi. Ca viendrait, sans doute.

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TOUR 2SANTÉ : 120/120VIGUEUR: 0/4

FLINGUE + POISSON DE SOIN

— DÉPLACEMENT — CC RUNE ROUGE ( 4 )

PRIMAL INSTINCT TAILLADE SAUT VAPOREUX



— FORCE C
— CONSTITUTION D
— INTELLIGENCE F
— VOLONTÉ F
— AGILITÉ D


Batista pète la gueule des Elpis, elle taillade le plus gros d’entre eux avec sa rune rouge (Taillade) puis donne des coups de pieds et uppercuts en dansant la capoeira. La moitié de l’escouade meurt. Elle se retrouve juste devant le dernier Elpis sans le remarquer.
Le combat commença, et Batista se lança en avant, entraînant le reste de l’équipe dans sa course effrénée. Elle menait la danse avec des attaques lacérantes, faites avec des griffes rouges, tout en dirigeant ses coéquipiers avec autorité et détermination. Malgré la tension et le chaos qui régnait autour d’eux, elle restait calme et concentrée, prête à faire face à tout ce que le donjon pouvait leur réserver.

Elle surveillait du coin de l’œil l’étranger, Jaakkola, évaluant sa réaction, son comportement en situation de combat. Elle avait rapidement appris à faire confiance à son instinct, à suivre son intuition, et quelque chose chez cet homme l’intriguait. Elle se demandait s’il serait un allié fiable dans cette lutte pour la survie.

Alors que les monstres se relevaient, hurlant leur colère, Batista se préparait à l’affrontement qui s’annonçait. Elle était prête à tout pour protéger son escouade, prête à affronter les dangers du donjon mexicain avec courage et détermination. Et au milieu du chaos, elle était déterminée à montrer à cet étranger qu’elle était une leader à ne pas sous-estimer.

— Aya ! Elle dégommait la gueule de ces quelques Elpis de rang D, une tâche bien facile pour une chasseuse de rang supérieur. Et puis, les loups, elle connaissait bien leurs méthodes. Elle utilisa ses longues griffes pour taillader le plus gros d’entre eux au visage, le tuant instantanément.

Malheureusement, on ne pouvait pas en dire autant de leurs coéquipiers, bien moins expérimentés dans la prise de donjon.

— Eh merde, on a déjà perdu la moitié de l’escouade…
Constata-t-elle en se retournant vers les cadavres disputés par les loups, déçue. Comme si ça lui arrivait tous les quatre matins.

— C’est parti pour la partie la plus importante !
Elle se mit alors à effectuer des pirouettes dans tous les sens, se battant principalement avec ses jambes, la tête à l’envers.

C’était une vraie toupie. Elle envoya plusieurs loups s’écraser contre les parois du donjon en faisant l’hélicoptère avec ses jambes, assénant de violents coups de pied et dégageant rapidement le passage.

Lorsqu’il ne resta plus de loups, elle se dépoussiéra les mains, se tournant avec confiance vers Ukko.

— Tu vois Ukko, c’est comme ça qu’on vient à bout d’un donjon. C’est pas en restant planté là comme un piquet…
Elle n’avait même pas remarqué qu’Ukko avait blessé un des loups avec sa rune, loup qui se tenait maintenant… derrière elle.