Par où commencer?

Pourquoi pas avant l'apparition des portails ou tout était normal dans notre monde. J'étais un garçon des plus normal qui regardait peut être un peu trop la télé et jouait aux jeux vidéos. Disons qu'à force je me prenais à rêver à être un super-héros, en cachette ou pas trop. Puis mon grand frère l'avait tout de suite remarqué et me charriait avec. Lui et mon meilleur ami, d'ailleurs.

En même temps quand j'y réfléchis bien, je me retrouvais toujours dans les situations les plus improbables et parfois même dangereuses. On peut dire que j'avais acquis le syndrome du justicier et j'étais toujours prêt à défendre et protéger la femme et l'orphelin, si l'on peut dire.

Malheureusement, je n'avais pas le physique adéquate du super héros. Oh attention, je faisais pas mal de sport, et je possédais un corps plutôt athlétique. Mais à côté de mon grand frère, disons que je passais pour un gringalet. Et il volait toujours à mon secours, quand je me retrouvais au milieu d'une rixe avec des gens pas très commodes.

Malgré mes petits problèmes de faux super héros, je vivais plutôt une belle vie, assez insouciante et entourée des personnes qu'il aime. Je vivais ma propre vie comme je l'entendais.

Puis les énigmatiques portails sont apparus. A mon sens, un moyen d'arriver à mon rêve d'enfant et devenir le protecteur du monde que je désirais tant? Sans me rendre compte des dangers que nous allions rencontrer.

Puis nous fûmes éveillés avec mon grand frère et mon meilleur ami. Et je fini par goûter les affres de la jalousie et du regret. Mon grand frère, certes mon modèle, monta au grand non moins légendaire du rang S, et pour mon meilleur ami le rang A. Autant dire, qu'ils allaient pouvoir accomplir de grandes choses. Confiant et impatient comme une puce de connaître mon rang que j'imaginais similaire, j'ai eu l'horrible déception d'être un faible rang E.

J'ai sombré pendant quelques jours dans la dépression. Mon frère et mon meilleur ami se voyaient offrir des places dans les meilleurs guildes du monde. Et moi je restais encore une fois en arrière. Pourtant qu'elle ne fut pas ma surprise et mon émoi d'apprendre que tous les deux déclinèrent toutes les invitations pour n'être qu'avec moi. Je culpabilisais souvent de savoir de si grands chasseurs se détournaient des grands donjons pour m'accompagner à la place.

Mais ils me le répétaient souvent. Nous sommes une famille et on abandonne personne derrière nous. Avec du recul, je me rends compte, ce qui me mets encore plus cet étrange goût de fer dans la bouche, que jamais, ils ne voulaient participer à ce genre d'aventure et vivre leurs petites vies tranquilles. Tout ce qu'ils faisaient, c'était uniquement pour moi. Les deux hommes de ma vie craignaient trop pour ma vie, j'en étais inconscient à l'époque. Non plutôt je me voilais la face. Ils prenaient plus de risques à me protéger et me sauver  qu'à combattre. Même dans les portails de D. Au final je n'étais qu'un poids mort... Comme toujours dans ma vie.

Jusqu'au grand évènement, le plus horrible de ma vie. Ce piège abjecte crée par ces dieux ou les créateurs de ce système, que sais-je. Un portail sensé être de bas rang , rien de plus facile en soit. Mais nous avions découvert une immense porte qui s'avérait être une salle secrète. Nous étions surexcités par cette découverte. Pourquoi? Pourquoi m'avaient-ils suivi? A cause de moi! Sans moi, ils auraient pu vivre une vie normale loin des responsabilités de leur rang. Je devais être le seul à mourir, pas eux.

Non pas eux. Toutes les nuits leurs morts me hantent. J'entends leurs reproches encore et encore. Ils me disent que je me prends pour le super-héros que je n'ai jamais été. Qu'ils sont mort à cause de moi et je le sais.

Je le sais et je les rejoindrais bientôt, car avant je dois accomplir une mission. Celle de tout arrêter. De tout détruire, les portails, les monstres, les responsables de cela. Qu'ils soient les créateurs du système, les dieux de ces autres univers ou peu importe. Je n'aurais d'autres tâches que de tous les annihiler.

Et je le sens ce nouveau pouvoir en moi. Quelque chose à changer, lorsque j'allais mourir. D'après cet étrange système dont je suis le seul à voir, je suis un joueur.

Un joueur? Si tu me donnes le pouvoir nécessaire, je serais tout ce que tu veux ! Si tu me donnes la force, la puissance ou même l'armée implacable des enfers, je donnerais mon âme. Plus rien à d'importance. Et temps que je vivrais, je ferais tout pour empêcher d'autres de souffrir ou de mourir encore.

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